Rebecca - de Daphne du Maurier
Dès les premières heures à Manderley, somptueuse demeure de l'ouest de l'Angleterre, le souvenir de celle qu'elle a remplacé s'impose à la jeune femme que vient d'épouser Maxim de Winter. Rebecca, morte noyée, continue d'exercer sur tous une influence à la limite du morbide. La nouvelle madame de Winter, timide, effacée, inexpérimentée, se débat de son mieux contre l'angoisse qui l'envahit, mais la lutte contre le fantôme de Rebecca est par trop inégale.
Daphné du Maurier, dans Rebecca, qui est sans doute le roman le
plus caractéristique de son talent, fascine le lecteur et l'entraîne à
la découverte d'inquiétantes réalités sans quitter le
domaine familier de la vie quotidienne.
Mon point de vue : Par hasard, j'ai réalisé que je n'avais jamais lu "the" roman de Daphné du Maurier, réputé pour être une référence... Je me suis donc empressée de me le procurer pour combler ce manque ! Je confirme, il s'agit d'une belle œuvre, bien écrite qui nous comble sur le plan littéraire. Cette histoire paraît légère dès les premières lignes mais nous prend au corps au fur et à mesure des pages qui se tournent.
Il est question d'une toute jeune femme de chambre qui, accompagnant sa maîtresse à Monte Carlo rencontre par le plus grand des hasards, le propriétaire d'une grande demeure, à la suite d'une maladie qui garde sa patronne alitée. Elle comprend rapidement qu'elle est tombée amoureuse mais quelle surprise lorsqu'elle réalise que ce Monsieur de Winter s’intéresse également à elle ! Classique scénario me direz-vous mais pas tant que ça, car lorsqu'elle arrive enfin à Manderley, la propriété luxueuse dont elle a toujours rêvé de découvrir suite à l'achat d'une carte postale lorsqu'elle était enfant, elle découvre un monde inconnu qui la bouleverse et lui fait peur jusqu'au moment où les événements qui vont s'y dérouler, l'obligeront à prendre une assurance qu'on ne lui aurait jamais découverte. Et c'est en ça que le roman devient passionnant. Le changement de la personnalité de la demoiselle va devenir intéressant (elle nous énervait à force de se maintenir dans le rôle d'une godiche qu'elle n'était pas !). J'ai bien aimé. C'est une œuvre qui mérite d'y passer quelques petites heures.
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